La disposition et la nature géologique du sous-sol, le relief en surface et les écoulements d'eau de surface et d'eau souterraine confèrent à certains terrains une tendance à l'instabilité: glissements de terrain, éboulements de falaise, chutes de blocs et de pierres, effondrements ou affaissements de cavités souterraines en sont les résultats. Les ruptures ont lieu dans le cadre naturel quand les conditions météorologiques sont défavorables. Des aménagements humains affectent souvent de manière défavorable la stabilité naturelle et augmentent localement les probabilités de rupture. Quelques 2.5 millions d'euros sont dépensées en moyenne annuellement pour des mesures de confortement tant par la communauté nationale que par le secteur privé. L'atlas des sinistres répertoriés permet de préciser des zones à risque géologique, où des études préalables sont nécessaires pour éviter de telles instabilités.